À l'occasion des 40 ans d'Apostrophes, Bottes
timberland l'écrivain et académicien revient sur les vertus du grand rendez-vous littéraire et de son animateur.
Le 19 mai 1978, Michel Déon participait au rendez-vous littéraire de Bernard Pivot, Apostrophes. Il y présentait son nouveau roman, Mes arches de Noé. Entouré de Jean D'ormesson, de Marcel Jullian et d'Henri Vincenot, ils ont débattu sur un thème qui leur ressemblait intitulé «Itinéraires d'hommes». Près de quarante ans après, il égrène les vertus de ce programme culturel et de Bernard Pivot son animateur.
LE FIGARO. - Quel souvenir avez-vous gardé d'Apostrophes?
MICHEL DÉON. - De façon générale je suis persuadé que c'était une bonne émission. Elle n'était pas partiale du tout, pas sectaire. C'est important aussi, elle n'était pas enfermée dans la mode ou dans des combinaisons quelconques. Bernard Pivot voulait qu'elle soit ouverte. Nike
TN Il invitait des gens d'idées politiques, de sentiments et de milieux assez différents. De ce point de vue, c'était très réussi.
Vous avez participé avec Jean d'Ormesson, Marcel Jullian et Henri Vincenot au débat «Itinéraires d'hommes». Cet exercice oral de présentation de votre œuvre vous plaisait-il?
Ce n'est pas facile de répondre à cela. S'il s'agit de dire: c'est un chef-d'œuvre, on a rien publié de tel depuis un siècle... ça n'aucun intérêt. Ce jour-là, je crois, personne ne s'est pris pour un génie. Il n'y a pas eu de parole définitive. À chaque fois que j'ai participé à Apostrophes, j'ai remarqué qu'elle avait beaucoup de bon sens français. Nike
Ninja C'était agréable parce que ce bon sens on ne le trouvait.
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