Le britannique Richard Reid, surnommé «Shoe Bomber» et TN Pas Cher condamné à perpétuité pour une tentative d'attentat-suicide en 2001 à bord d'un vol Paris-Miami, reste convaincu que son acte était adapté aux principes de la loi islamique.
Treize ans après, Richard Reid ne se repent pas. Des chercheurs américains de l'Institut Justitia (Virginie) ont rendu publique leur correspondance avec le djihadiste britannique condamné à perpétuité pour sa tentative d'attentat-suicide en décembre 2001 à bord d'un vol Paris-Miami. Un échange de lettres dans lesquel le terroriste affirme que ses convictions sont intactes.
Pour les criminologues, ces lettres témoignent de l'extrême profondeur de la radicalisation des djihadistes. Malgré une lourde peine de prison, celui que l'on surnomme «Shoe Bomber» - l'explosif visant à faire exploser l'avion de la compagnie American Airlines était Nike
TN dissimulé dans ses chaussures - campe sur ses positions.
«Je suis convaincu que mes actions étaient autorisées par la loi islamique, même si j'admets que de nombreuses personnes le contesteraient et seraient en désaccord avec moi sur ce point. Cependant, je crois que cela ne devait pas avoir lieu non pas parce que cela déplaisait à Dieu mais plutôt parce que ni l'heure de ma mort ni celle des personnes à bord de cet avion n'était venue et Il avait d'autres projets pour moi, dont mon incarcération.»
Kim Mehlman-Orozco, docteur en criminologie, constate la difficulté à faire évoluer les avis des personnes comme Richard Reid et à les faire réflchir sur leurs actes. «Cela témoigne du niveau de sa motivation, qui défie le temps, qui défie la rationalité et qui supplante son désir de vivre ou son désir de liberté», explique-t-elle.
Dans le document, le britannique, Tn
Nike qui se décrit lui-même comme un terroriste lié au mouvement al-Qaida, s'exprime également sur l‘attentat contre la rédaction de.
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